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Quelques statistiques pour mieux comprendre l'impact incroyable du sexe business. On ne soupçonne pas toujours les fortunes qui se forgent autour du thème de l'érotisme.
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Connues et reconnues dans le monde entier grâce à leurs prouesses sexuelles sur écran, les stars du X n'ont rien à envier à la popularité des têtes d'affiches d'Hollywood… Mais côté pognon, comment ça se passe ?
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Vendre c'est la raison d'être de tout commerçant, de tout politicien, de tout artiste, de tout ouvrier, de tout idéologue. Vendre des idées, des produits, des services, des concepts, etc.
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Être riche ça marche... mais attention !
S'enrichir n'est certes pas un mal. Tout le monde, ou presque, rêve de faire fortune pour s'offrir toutes les fantaisies que peut concevoir l'esprit humain. Mais la richesse finit-elle par rendre cupide ? Mène-t-elle l'individu à vivre dans un monde superficiel, uniquement commandé par l'image ? L'argent est-il assez puissant pour donner à celui ou celle qui le possède en quantité considérable l'impression qu'il peut corrompre n'importe qui pour obtenir ce qu'il veut grâce à cet argent ?
Pour l'homme qui ne connaît que peu de succès auprès des femmes, l'argent est un véritable catalyseur. Il suffit qu'on le croit riche pour que soudain il attire les foules. Il aura beau être infecte par son attitude, inculte dans ses propos, niais dans ses jugements, qu'importe, l'argent lui confèrera un pouvoir d'attraction indéniable. Du coup, on lui prêtera un sex-appeal extraordinaire. Une charmante jeune femme dira à une copine : "tu as vu comme ce type là-bas est séduisant ?", tout cela parce que le type en question vient de payer sa consommation avec sa carte "or" !
Étrange quand même ce pouvoir que l'on accorde à l'argent… Étrange qu'il soit assez puissant pour gommer presque totalement la personnalité du richard lui-même. Car ne nous leurrons pas. Ce n'est pas le type qui suscite l'intérêt de la dame… C'est plutôt l'illusion de son pognon !
"Plus on est riche, plus on est chiche ; et plus on est chiche, plus on devient riche."
[Lu Xun]
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On l'observe aisément dans les endroits les plus branchés. Les gens friqués attirent les regards. Moches ou pas, on se fout de la tronche qu'ils ont. Bien fringués, la démarche assurée, l'air de surplomber le commun des mortels, on salive déjà à l'idée de faire copain/copain avec ces gens-là. Normal qu'ils en profitent un max dans ces conditions et qu'ils se prennent au jeu du pouvoir.
Imaginons Robert. Il a la quarantaine, ni beau, ni moche, plutôt mince, un style commun… Il déploie depuis des années des efforts surhumains pour séduire des femmes, aussi quelconques que lui, et il se retrouve le plus souvent avec des spécimens un peu boudins, mais bon… Imaginons le même Robert, la quarantaine toujours, pas plus beau qu'avant, ni plus moche, il a un peu grossi et se fringue un peu mieux. Mais c'est qu'il a fait fortune notre Robert, et là, même plus besoin de faire des efforts pour que des femmes jolies et drôlement bien roulées se collent à lui comme des abeilles sur un rayon de miel.
On notera que sous le costard "bobo", c'est toujours le même Robert, avec le même discours banal, le même sourire convenu, les mêmes manières suaves qui cachent mal celui qui veut tirer un coup. Mais Robert est maintenant riche, ou du moins il a assez de fric en poche pour mettre en boîte les plus désirables filles de son entourage…
Aussi, pour entretenir son image de nouveau play-boy, Robert se tient au courant de l'actualité, il s'intéresse à la politique, il écume les grandes tables de France, suit des cours d'œnologie le soir et n'achète plus un seul vêtement s'il n'est pas griffé. Mais malgré toute cette frime, malgré tout ce succès, Robert est resté Robert… Morale de l'histoire : "la richesse a sorti Robert de la banalité, mais la banalité ne sortira jamais de Robert malgré sa richesse".
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