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Le marché de la pornographie génère des milliards de profits chaque année à ses instigateurs et investisseurs. Petite analyse d'un univers qui, malgré tous les tabous qui l'entourent, fait exploser les bourses !
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Ils sont plusieurs sociétés "cendrillon" à s'être mises en route sur le marché de la pornographie grâce au net et se retrouvent aujourd'hui sur le CAC 40.
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Derrière les empires du sexe se cachent des hommes d'affaires redoutables. Ils se sont montés un business en or sur un sujet des plus controversés… Cap sur les Hugh Herfner, Larry Flint, Ron Jeremy, Marc Dorcel et compagnie…
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Comment investir dans un sex-shop ? En réalité plusieurs offres de partenariat accordent un financement de départ ou encore des franchises pour ce type d’affaires. Par ailleurs, lorsqu’il s’agit de boutiques en ligne, différentes affiliations sont possibles afin de simplifier les stockages et les processus d’envois. Par ailleurs, une nouvelle forme de sex-shop est en train de voir le jour. Cette formule s’adresse plus précisément à la femme et consiste en des rencontres à domicile (le même principe qu’avec les fameux Tupperware), rencontres pendant lesquelles un groupe, majoritairement féminin (pour des raisons de sécurité), assiste à une démonstration de sex-toys et de lingerie en live. Ces rencontres d’un autre type font actuellement rage en Amérique du Nord et elles amorcent une percée en sol européen depuis peu. Facile donc de se lancer dans le commerce du sexe et de faire carrière dans le domaine sans trop s'abîmer la réputation !
Vient ensuite le cas de jeunes personnes ne sachant trop comment gagner leur vie mais sachant manipuler un ordinateur. Ils s’improvisent webmasters et traficotent de petits sites de leur invention pour le plus grand plaisir de leurs amis émerveillés. Puis un jour, ils réalisent qu’ils peuvent faire des sites pornographiques et que ces sites en particulier peuvent leur rapporter un joli petit pécune... Et les voilà en route pour la fortune, nos petits génies de l’informatique...
Leur méthode est toute simple. Ils se trouvent un gros partenariat, la majeure partie du temps il s’agit d’un sponsor sérieux qui dispose de tous les moyens techniques et de tout le contenu dont ils peuvent avoir besoin pour compléter leurs sites. On leur propose des affiliations qu’ils acceptent, bien entendu. Puis ils lancent leurs sites, chapeautés par les titans du net en matière de diffusion pornographique. Les internautes s'abonnent pour des sommes pouvant atteindre plus de 100 € mensuellement, ce qui, grâce au nombre, peut rapporter gros. Avec quelques sites seulement, ils parviennent à se faire un chiffre respectable. Libre à eux ensuite de booster leur entreprise ou encore de se contenter de ce rythme de vie passablement correct.
Toujours par le biais d'Internet, et avec l'aide de webmasters débrouillards, certaines femmes mettent à contribution leur charme naturelle pour gonfler leurs revenus. C'était en 1995, une Américaine dans la jeune vingtaine, Jennifer Ringley, décide de brancher une caméra numérique sur sa table de chevet et d'offrir son intimité à tous ceux qui voudront bien payer 15 $ par an pour l'observer en non-stop. Depuis, le net pullule de sites de charme dans lesquels des femmes vivent sous l'œil inquisiteur de leur webcam, branchée 24h/24 pour le plus grand plaisir du voyeur amateur. L'idée de payer pour voir une réalité non truquée plait énormément. À l'ère des shows de télé-réalité, pas étonnant que ces "loft story" sur le net soient aussi courus que la venue de Tokyo Hotel dans un lycée de jeunes filles. De plus, ces femmes, jeunes ou vieilles, belles ou moches, présentent la caractéristique de l'authenticité. Les internautes ont par conséquent l'impression d'être en connexion intime avec une vraie personne et ce rapport humain, est de loin, plus satisfaisant que n'importe quelle vidéo ou show d'érotisme exécuté par des professionnelles. Les sites de webcamgirls, toujours à saveur érotique puisque la dame finit toujours par traîner sa webcam dans sa chambre à coucher ou encore dans sa salle de bain, mènent parfois à des rencontres réelles, ce qui ne fait qu'augmenter leur popularité, l'espoir d'un aboutissement justifiant le prix à payer…
Une autre façon de générer des sommes colossales de pognon se trouve dans les appels ou les chats tarifiés. Appels érotiques sur téléphone rose ou dial avec des animateurs/animatrices chargés de satisfaire le client, ces communications tarifiées à la minute génèrent beaucoup d'argent. Pour le propriétaire d'une société qui offre ces services, outre le salaire des animateurs/animatrices et le paiement mensuel du support technique, les profits peuvent être gigantesques. Bien entendu, plus l'interlocuteur retient le client, plus la facture sera élevée… Or l'on se demande, avec raison d'ailleurs, comment il se peut que des individus soient encore piégés dans ce type de rapports où l'odeur du fric couvre largement celle du sexe… Mais sans doute que l'illusion d'un échange sexuel parviendra toujours à délier les bourses… La promesse du sexe incite si facilement à lâcher quelques billets !
Certaines croyances font sourire, certains engouements paraissent navrants. Ainsi en est-il des méthodes d'agrandissement du pénis. Via Internet, par la poste ou les rayons de boutiques soi-disant spécialisées, les méthodes, aussi loufoques les unes que les autres, engendrent des profits étonnants pour un baratin aussi énorme. Mais le nombre d'hommes qui se laissent tenter par l'expérience est tout simplement renversant. Symptomatique d'une image mensongère de la sexualité actuelle, les hommes qui achètent des méthodes d'agrandissement de pénis sont aussi, bien souvent, les hommes pour qui la pornographie est en voie de devenir un standard. À la vue d'organes génitaux aussi imposants que ceux dont les acteurs pornos sont pourvus, les hommes s'estiment ridicules avec un sexe d'une taille moyenne (normale, cela dit !). Aussi, ils achètent. Le remède miracle, les patchs pour faire grossir, les pilules qui donnent du volume, les poids à suspendre pour étirer la verge, la pompe d'étirement pour gonfler, la méthode du Jelq (qui n'est rien d'autre qu'une incitation masturbatoire récurrente), la chirurgie même… Toutes ces techniques, certifiées 100% arnaques, connaissent une popularité extraordinaire. Aussi, pour gagner des sous, rien de plus simple que de vendre l'illusion d'un pénis à croissance possible !
Variation sur le même thème… Dans le but de régler tous les problèmes d'impuissance masculine, les multinationales pharmaceutiques ont découvert la poule aux œufs d'or : la capsule du priapisme provoqué ! Ô miracle ! Depuis, des milliers de "dealers" de viagra et autres substances du genre envahissent le net, la télé, les dépliants publicitaires, etc. On pourrait facilement croire que, sa jeunesse passée, un homme moyen, qu'il ait ou non des problèmes d'érection, se laisse tenter par l'aventure viagra, histoire d'améliorer ses performances au lit… Or quand on crée la nécessité là où il n'y a pas matière, les grands gagnants de l'affaire restent ceux qui empochent le fric !
Pour faire de l'argent certains diront que tous les moyens sont bons. C'est sans doute ainsi que pensent les gourous de sectes importantes, lesquelles restent à l'heure actuelle des empires financiers inquiétants. Dans cette relation étroite entre le sexe et l'argent, les sectes occupent une position particulière. Les gourous demandent toujours plus d'argent aux adeptes et ils exercent sur eux une forme d'exploitation, d'humiliation sexuelle pour affiner leur pouvoir à leur endroit. L'Église de la Scientologie, les Témoins de Jéhovah, la Soka Gakkaï, l'Église néo-apostolique comptent, entre autres, parmi les sectes les plus riches au monde. Les seuls Témoins de Jéhovah jouissent d'un patrimoine approximatif de 155 millions € sur le territoire français. Preuve que le sexe et l'argent sont également unis devant les dieux, pour le meilleur et pour le pire… Car si les sectes sont une promesse de liberté sexuelle pour la plupart des adeptes masculins qui s'envoient joyeusement en l'air avec la plupart des adeptes féminines, ces dernières ne sont bien souvent considérées qu'à titre d'esclaves sexuelles.
On peut donc en conclure qu'il y a beaucoup d'argent à gagner en utilisant le sexe comme appât auprès du consommateur masculin. Logique, puisque malgré les avancées d'une autonomie féminine, c'est encore lui qui détient le plus grand pouvoir d'achat. Et l'homme est encore loin d'avoir perdu son appétit démesurée pour le sexe !
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