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Connues et reconnues dans le monde entier grâce à leurs prouesses sexuelles sur écran, les stars du X n'ont rien à envier à la popularité des têtes d'affiches d'Hollywood… Mais côté pognon, comment ça se passe ?
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Derrière les empires du sexe se cachent des hommes d'affaires redoutables. Ils se sont montés un business en or sur un sujet des plus controversés… Cap sur les Hugh Herfner, Larry Flint, Ron Jeremy, Marc Dorcel et compagnie…
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DES PROFITS AU DÉTRIMENT DE LA QUALITÉ
Les producteurs de contenu adulte sont conscients que bien souvent c'est l'acte sexuel dans sa représentation clinique qui intéresse le spectateur. Le consommateur de pornographie visionne ce type produit dans le seul but de s'exciter et d'assouvir ses pulsions. C'est le consommateur pur et dur, celui qui se masturbe devant ce contenu et qui n'a rien à faire des préliminaires. Ce client type, champion toutes catégories de la consommation rapide, achète tout ce qui lui promet l'orgasme. Or il constitue environ 70% du volume total de la clientèle de ce genre de films. Cette clientèle cible donne donc lieu à une surproduction de mauvaise qualité, vidéos dont les images, aux couleurs saturées, présentent des scènes très explicites avec un minimum de décor, quand décor il y a. La scène s'ouvre invariablement sur une femme qui se livre à un strip-tease torride, offrant au regard une plastique largement aidée par les interventions chirurgicales, et des gestes bien souvent vulgaires. L'actrice de toute évidence est là pour inviter le consommateur, elle s'adresse directement à ce voyeur en des termes très directs.
Une fois le regard appâté, l'action commence. Un, deux ou plusieurs hommes s'avancent alors vers la femme objet, et lui présentent leur sexe, dans la majorité des cas. Quelques scénarios plus élaborés permettent à l'acteur mâle de procéder à quelques caresses préliminaires. Ensuite, après la fellation presque obligatoire, s'enchaîne les scènes de pénétrations (pénétration simple, pénétration double, sodomie, etc.) afin que le film se termine, inévitablement, sur l'éjaculation triomphante. Ce canevas sert de base à presque la totalité des films et vidéos pornos. C'est un standard.
Bien sûr, différentes niches d'exploitation offrent des sujets divers dans la présentation de l'acte sexuel. Tantôt l'on mettra en scène des femmes matures afin de les exposer dans un rapport, limite incestueux, avec de très jeunes hommes. Cette mise en relief pourra même atteindre des niveaux presque inimaginables lorsque la dame est plus que sexagénaire. On pourra également tourner avec des femmes aux seins énormes, histoire de proposer aux voyeurs ce que le milieu appelle : une branlette espagnole, c'est-à-dire la friction du pénis entre les seins de la dame. Un autre sujet abondamment exploité est le sado-masochisme. On verra dans ces conditions une femme (le plus souvent du moins) ficelée ou menottée, parfois même bâillonnée, subir des humiliations, des plus soft aux plus hard, en passant par quelques tortures parfois limite. Le plaisir de la domination exultera à travers ses images choc.
Certes, le film pornographique, surtout pour ceux qui en tirent profits, n'a pas de vocation artistique. Toutefois, certains réalisateurs comme Marc Dorcel, Andrew Blake et quelques autres, ont choisi de travailler à partir de scénarios structurés, avec des décors considérables, mettant à contribution des moyens techniques, alliant compétence et appareils de pointe. Leurs petites histoires, correctement écrites, sont également bien dirigées par un réalisateur qui a des ambitions esthétiques et qui s'entoure d'acteurs qui ne font pas que se livrer à des actes sexuels. Bien sûr, on est encore loin du compte en terme de performance d'acteurs dans des rôles de composition, mais la volonté de réussir un produit autre que destiné à la consommation rapide est bien réelle.
Cela dit, il serait naïf de croire que cette élévation des standards esthétiques et artistiques de la pornographie puisse séduire les grands producteurs de cinéma XXX. Et l'argument numéro 1 est d'ores et déjà bien prévisible : pour un moindre coût de production, le film de mauvaise qualité rapporte plus…
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