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Quelques statistiques pour mieux comprendre l'impact incroyable du sexe business. On ne soupçonne pas toujours les fortunes qui se forgent autour du thème de l'érotisme.
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Connues et reconnues dans le monde entier grâce à leurs prouesses sexuelles sur écran, les stars du X n'ont rien à envier à la popularité des têtes d'affiches d'Hollywood… Mais côté pognon, comment ça se passe ?
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Vendre c'est la raison d'être de tout commerçant, de tout politicien, de tout artiste, de tout ouvrier, de tout idéologue. Vendre des idées, des produits, des services, des concepts, etc.
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DES VISIONNAIRES ET DES EMPIRES !
Le "master" du cinéma X de qualité s'appelle Marc Dorcel. Dès 1979, ce jeune dessinateur industriel décide de faire de la pornographie son gagne-pain. Mais son sens de l'esthétisme lui inspire des diktats de qualité bien au-delà de tout ce qui se fait à l'époque. Il réalise alors le film : "Jolies Petites Garces". C'est le début d'une aventure fascinante dans laquelle le sexe est porté aux nues. Dorcel fait si bien qu'il se retrouve aujourd'hui à la tête d'un véritable petit empire. Sa plate-forme "video on demand" DorcelVision.com, lancée en 2002, génère un chiffre d'affaires qui tourne autour de 3 millions d'euros annuellement. Sa chaîne de télé pour adultes Dorcel TV est diffusée, depuis 2006, via différents médias : satellite, Internet, câble et ADSL. En 2006, il ouvre également le premier Dorcel Store, boutique de divertissement sexy de 300m2, un concept chic et choc pour vendre le plaisir tout en restant classe. Du grand Dorcel !
L'un des grands initiateurs de contenu érotique pour public de masse est sans conteste le fameux magazine Playboy, lancé en 1953 par le non moins célèbre Hugh Hefner. Avec Marilyn Monroe en couverture de sa première édition, le magazine coquin allait faire des malheurs dans la vie d'épouses trop pudiques et rapporter des millions en profits à Hefner. Aujourd'hui, le logo de Playboy, ce lapin chic portant le nœud papillon (dessiné par un certain Art Paul) est connu à travers le monde entier. Le magazine se vend toujours, 55 ans plus tard, à environ 3 millions d'exemplaires mensuellement.
Un autre grand nom du milieu pornographique est Larry Flynt. Un garçon qui a commencé modestement, en ouvrant des bars avec hôtesses sexy (les Hustler's club) et qui est devenu, au fil des années et des investissements audacieux, un véritable empereur financier. En 1974, à partir d'une newsletter qu'il émettait périodiquement pour mousser la popularité des hôtesses de ses Hustler's club, Flynt lance un magazine : le Hustler. Le réalisateur tchèque, Milos Forman, a d'ailleurs réalisé un film : "The People VS. Larry Flynt", en 1997, sur la vie mouvementée (et pas toujours réglo) de ce grand millionnaire du X business.
En 1965 à Stockholm en Suède, Berth Milton Senior, lançait le premier magazine érotique couleur : Private Aujourd'hui, le Private Media Group est le plus important studio pornographique au monde. Il est à l'heure actuelle le leader du marché international avec 52 pays distributeurs. Présidée par Berth Milton jr, la société devient la première société à caractère pornographique a être introduite au Nasdaq, en 1999. Son chiffre d'affaires s'élevant à la somme de 40 millions annuellement, Private Media Groupe fait bien des jaloux.
Les nouveaux acteurs dans le milieu du sexe, les futurs grands meneurs qui construisent peu à peu leur fortune sur le dos de la curiosité sexuelle des gens sont les investisseurs du net. Les propriétaires de sociétés telles que Opale Net (Andrei Manitiu), Rentabiliweb (Jean-Baptiste Descroix-Vernier), Dreamnex (Patrice Macar) , pour n'en citer que quelques-uns, se taillent des fortunes considérables avec les contenus pornographiques qu'ils diffusent via Internet. Ce sont des millions d'euros en bénéfice qui viennent gonfler leur compte en banque chaque semaine. Le sexe, désormais à portée de tous, au boulot comme à la maison, ne compte plus ses adeptes…
Certes, on pourrait aussi pousser la réflexion et affirmer que des artistes tels que Madonna, Brtiney Spears, Mylène Farmer, Prince, etc, ont aussi construit leur image et leur fortune sur un rapport au sexe. Les clips de Madonna par exemple, toujours très axés sexe, sont pour une grande part responsable de son succès fulgurant, même après presque 30 ans de carrière.
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